11/02/2013
Le chassé-croisé des adeptes de la simplicité volontaire et des victimes du minimalisme involontaire
Nous vivons une époque étrange où certains rêvent de simplicité, de dépouillement, de dé-consommation, d’une forme de désintoxication par rapport à l’argent, d’une vie avec moins pour produire plus de sens. Ce sont des itinéraires plutôt de gens qui réagissent généralement à un trop plein. On peut retrouver des profils différents (voir en ce sens l’étude sur les Free lifers http://smartfutur.blogspirit.com/archive/2010/07/03/1-fra... ).
Dans l’autre sens, ceux qui sont dans la dèche, rêvent d’accéder à la consommation pour les besoins primaires… mais aussi pour une reconnaissance sociale minimum, car faire les courses cela signifie que l’on fait partie de la société ! S’approvisionner dans une épicerie solidaire c’est le début d’une spirale de l’exclusion sociale, puisque vous n’êtes plus un player « normal ».
C’est tout le paradoxe de notre époque, où la frugalité peut être perçue positivement ou négativement selon son parcours de vie et selon que l’on est en situation de choix individuel ou de contrainte externe !
René Duringer
11:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
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