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16/02/2013

Mobile home, tente, roulotte, etc : tous itinérants dans le futur ?

lucy.jpgRoulottes de gitans, tentes de bédouins, igloo d'esquimaux, cabane perchée dans la jungle, nous avons tous dans nos gênes un nomade, au travers de l'histoire du monde. Le paradoxe, c'est qu'après notre épopée de «modernité», avec nos buildings, appartements, lofts, maisons individuelles, il est possible qu'à l'insu de notre plein gré nous redevenions des migrants forever, des globetrotteurs, avec le versant obscur des «sans domicile fixe». Il y a les nomades issus de transhumances liées aux dérèglements climatiques ou économiques, mais sans parler de mondialisation il y aura plus près de nous les surendettés ayant tout perdu, les retraités sans retraite, les jeunes en manque de ressources minimum, les vulnérables laissés pour compte du système économique, etc Aussi, il est urgent d'inventer un habitat mobile individuel permettant à ceux qui en ont besoin de générer leur propre bulle. L'architecture portable et mobile, c'est la légèreté, la plasticité, l'autonomie, la capacité d'intégration dans un environnement hostile (urbain ou naturel), la simplicité, le recours à des matériaux innovants, la flexibilité, la capacité d'extension ou de repli en très peu de temps, les liens possibles avec d'autres cellules individuelles, la compacité, la modularité, la solidité, la fonctionnalité, l'imperméabilité, etc Le monde du design a élaboré déjà de nombreux modèles expérimentaux, notamment le Studio Orta qui a inventé des tenues pour un monde post moderne où les réfugiés ne sont plus cachés. Il y a aussi des signaux faibles dans le monde réel, où l'on voit des cas de réutilisation de containers en logements pour étudiants. Toutefois, au-delà de ces performances ou prototypes artistiques, il est urgent d'inventer de nouvelles formes d'habitat adaptées à un monde avec «moins de tout», et en arrière plan la nécessité pour certains d'entre nous d'évoluer dans un monde qui relève plus de la survie que de la vie. Sans pour autant cultiver une ambiance apocalyptique ou une course au repli solitaire, nous ne pouvons nier une évolution vers un monde cellulaire et nomade, où chacun peut être amené à transporter sa maison tel un escargot avec sa coquille. Ce groupe vise à réfléchir sur des solutions concrètes, innovantes et accessibles financièrement à tous pour définir un cahier des charges d'un (HMPI) Habitat Mobile Portable Individuel, pour anticiper (sans le juger) ce futur vernaculaire qui se présente à nos portes. Un tel projet d'architecture portable nécessite la créativité des industriels, ethnologues, historiens, designers, artistes, scientifiques, anthropologues, architectes, ergonomes, innovateurs, climatologues, spécialistes des sciences naturelles, médecins, et spécialistes de la survie (des militaires, aux réfugiés en passant par les SDF ou les sportifs de l'extrême en environnement agressif) !!!

https://www.facebook.com/groups/40041737189/

Quel kit de survie urbain en cas de galère XXL ???

4268487753_5021bf54b4_m.jpgL'explosion de la pauvreté est une réalité qui peut concerner tout le monde. Personne n’est préparé aux situations extrêmes, comme se retrouver dans la rue. La priorité, dans ce cas, c’est de privilégier dans son package de survie, tout ce qui est polyvalent/adaptable/robuste. Cela signifie de faire des choix dans ce qu’il faut embarquer pour être mobile. Certaines personnes qui ne sont pas spécifiquement en modère dèche, mais qui ont décidé d’adopter un mode de vie minimaliste réussissent à vivre avec 20 objets !!! A chacun de faire son package en fonction de ses besoins spécifiques. C’est l’objet de cette liste qui permet de faire un recensement des ingrédients possibles, mais la liste n’est pas exhaustive

 

  1. Aiguille à nourrice
  2. Aspirine
  3. Bombe lacrymogène
  4. Bonnet
  5. Briquet
  6. Brosse à chaussures ou vêtements
  7. Brosse à dent
  8. Cadenas
  9. Carnet d'adresses
  10. Casserole
  11. Ceinture à double fond
  12. Châle
  13. Chargeur panneau solaire
  14. Corde
  15. Couteau suisse
  16. Couverture
  17. Couverture de survie
  18. Désinfectant
  19. Doudou
  20. Eau de Cologne
  21. Echarpe
  22. Enveloppes et timbres
  23. Fleurs de Bach rescue
  24. Gants
  25. Gourde
  26. Grand foulard
  27. Hobby portatif
  28. Huile essentielle de clou de girofle
  29. Huile essentielle de lavande
  30. Kit gélules vitamines et nutriments
  31. Lampe de poche
  32. Longue écharpe
  33. Lotion nettoyante sans eau.
  34. Lunettes de soleil
  35. Masse
  36. Matelas mousse
  37. Mug
  38. Nécessaire de couture
  39. Nécessaire de toilette
  40. Ordonnances de médicaments et un historique de vos problèmes médicaux
  41. Papier toilettes
  42. Peigne à effiler
  43. Pied de biche
  44. Radio à dynamo
  45. Rallonge électrique
  46. Recharge électrique (solaire)
  47. Recharge pédomètre pour le Smartphone
  48. Réchaud à gaz de camping
  49. Résistance électrique (pour faire chauffer l'eau)
  50. Rouleau de scotch
  51. Sac de couchage
  52. Sacs plastiques
  53. Savon
  54. Sifflet
  55. Smartphone
  56. Stylo et carnet
  57. Sucre
  58. Tablettes hyper énergétiques
  59. Téléphone portable
  60. Tenue de rechange
  61. Voleur d'eau

 

Merci à Laetitia Cavalier pour son apport concret.

Pour avoir accès à la discussion complète sur le sujet http://lnkd.in/XFjws3

11/02/2013

L’obsolescence reprogrammée, nouvelle arme anti gaspi et anti dèche ?

images (8).jpgQue l’on soit persuadé que l’obsolescence est organisée pour favoriser une orgie d’achats accélérée ou que l’on pense que nous sommes dans un monde du tout jetable parce que les évolutions technologiques en ont juste conditionné son avènement, on peut de toutes façons constater, chaque jour, l’énorme gaspillage de la valse du « je prends, je jette ».

Notre société génère des montagnes de déchets, dont le recyclage va demander autant d’énergie que celle qui avait été mise en œuvre pour leur construction, sans compter tout ce qui ne sera pas récupérable et sera brûlé ou enfoui.

Reprogrammer l’obsolescence est une façon intelligente et raisonnée de faire face aux années dèche qui touchent une part toujours plus grande de français, elle peut aussi être une source d’émulation et d’innovation pour réussir à inventer une nouvelle vie à tous ces objets qui encombrent notre quotidien.

Commençons par faire évoluer notre mental en nous déconditionnant de la fièvre acheteuse déclenchée par une succession sans fin de nouveautés. À peine sorti, la nouvelle version de notre smartphone préféré est annoncée, offrant bien souvent des fonctionnalités que l’on n’utilisera pas ou peu. Les pannes qui touchent notre électroménager peuvent bien souvent être réparées avec quelques euros. Des associations de réinsertion professionnelle s’inscrivent dans ce créneau avec succès.

Quand on est dans la dèche, une fois débarrassé des besoins issus de la société de consommation, il faut être malin, trouver les postes qui peuvent être porteurs d’économies notables. Réparer, adapter, recycler, cela demande sans doute plus de volonté, mais le temps passé peut aussi être source de satisfaction. Et pour les plus habiles, c’est l’opportunité de créer son activité, une forme de retour aux petits ateliers de réparation qui peuplaient il y a longtemps les villes.

Une initiative intéressante en ce domaine, est celle de Make It Up, issu de la culture du faire soi-même et qui s’appuie sur les valeurs du mouvement 3R « Réduire, Réutiliser, Recycler ». L’objectif de Make It Up est d’accompagner l’invention d’objets du quotidien, durables et connectés pour redonner des vies intelligentes aux déchets et aux produits obsolètes avec le recours à la collaboration d’acteurs transdisciplinaires qui partagent leur savoir-faire : du faire soi-même et du faire ensemble.

Si l’on se recentre sur l’essentiel, alors oui, reprogrammer l’obsolescence est sans aucun doute une arme anti gaspi et anti dèche avec peut-être un peu plus de solidarité et d’entraide car chaque compétence pourra apporter sa petite pierre à l’édifice.

Bérengère Bézier

1501signes@gmail.com

Le chassé-croisé des adeptes de la simplicité volontaire et des victimes du minimalisme involontaire

money less man.jpgNous vivons une époque étrange où certains rêvent de simplicité, de dépouillement, de dé-consommation, d’une forme de désintoxication par rapport à l’argent, d’une vie avec moins pour produire plus de sens. Ce sont des itinéraires plutôt de gens qui réagissent généralement à un trop plein. On peut retrouver des profils différents (voir en ce sens l’étude sur les Free lifers http://smartfutur.blogspirit.com/archive/2010/07/03/1-fra... ).

 

2547144250_b7bc105745_m.jpgDans l’autre sens, ceux qui sont dans la dèche, rêvent d’accéder à la consommation pour les besoins primaires… mais aussi pour une reconnaissance sociale minimum, car faire les courses cela signifie que l’on fait partie de la société ! S’approvisionner dans une épicerie solidaire c’est le début d’une spirale de l’exclusion sociale, puisque vous n’êtes plus un player « normal ».

C’est tout le paradoxe de notre époque, où la frugalité peut être perçue positivement ou négativement selon son parcours de vie et selon que l’on est en situation de choix individuel ou de contrainte externe !

René Duringer

smartfutur@gmail.com

10/02/2013

L'alimentation frugale, quand c'est la dèche !!!

patate.jpgQuelques pistes à appliquer, même avant que cela soit la dèche...

  • Apprenez l'art de cuisiner les restes
  • Préparez vous même vos plats
  • Réinventez les recettes en utilisant des ingrédients de substition en fonction de votre budget (soyez créatif)
  • Achetez le moins d'aliments raffinés possible : privilégiez l'achat de produits bruts
  • Utilisez le plus possible les légumes et fruits de saison
  • Cultivez sur votre balcon herbes aromatiques et si c'est possible quelques légumes. Testez les graines germées
  • Achetez les éléments périssables en petites quantités : privilégiez la diversité
  • Confectionnez votre propre liste d'ingrédients sains que vous aurez dès que vous souhaitez faire des courses (par exemple regardez dans les ouvrages de dominique loreau http://livre.fnac.com/a5261708/Dominique-Loreau-L-art-de-...)
  • Investissez dans quelques outils de bonne qualité : couteau, économe, etc
  • Prenez le temps nécessaire pour faire vos courses, cuisiner, manger. N'hésitez pas à acheter vos produits dans plusieurs boutiques
  • Considérez les imperfections dans les articles, comme des aubaines pour l'acheteur que vous êtes et profitez de bons plans
  • Evitez d'avoir un frigidaire plein à 100%
  • Maitriser l'art de conserver en évaluant par vous même les dates limites de consommation selon les critères naturels (cf. les anciens savaient par exemple combien de temps on pouvait conserver un oeuf, sans avoir besoin d'aide d'un industriel)

René Duringer

smartfutur@gmail.com

Dans la dèche à Paris et à Londres...une anticipation dès 1933

George-Orwell-001.jpgDans la dèche à Paris et à Londres (Down and out in Paris and London) est un livre autobiographique de George Orwell paru en 1933. L'auteur, à travers sa vie de travailleur pauvre et de vagabond, y décrit la misère à Paris et à Londres à la fin des années 1920 et au début des années 1930. Le livre se déroule en deux parties. Dans la première, Orwell décrit sa vie d'indigent et de travailleur temporaire dans les restaurants parisiens. Le second moment du roman est un récit de voyage dans le Londres de l'époque du point de vue du clochard que l'auteur a été. Durant toute l'œuvre, Orwell s'attache à nous décrire ce qu'est la pauvreté: entre l'exploitation au travail, l'alcool, les maladies précoces et la faim presque permanente, l'écrivain livre une image très poignante de ces hommes qui n'ont rien ou presque

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dans_la_d%C3%A8che_%C3%A0_Paris_et_%C3%A0_Londres

René Duringer

smartfutur@gmail.com

La chaire Entreprise et pauvreté d'HEC...et les limites d'une approche via un think tank

1249279.jpgBusiness et pauvreté: un défi pour les entreprises

Par , publié le 08/02/2013 à 10:46

Le taux de pauvreté atteint des sommets en France. Les entreprises s'emparent du sujet et mettent en place des stratégies innovantes pour aider les plus défavorisés. Aucune ne s'est encore révélée la solution miracle...

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/business-et...

René Duringer

smartfutur@gmail.com

L'observatoire de la pauvreté sur Facebook

1876974_sdf.jpgEn France, la pauvreté a longtemps un monopole de la sphère publique ou des autorités religieuses. Etre pauvre, c'est un «statut social» quasi irréversible, un label indélébile qui vous rend soudainement invisible. 0R, depuis la désagrégation des institutions, une course au chacun pour soi et la précarité (+ fracture sociale), la pauvreté s'est transformée pour contaminer tous les strates de la société, tous les âges. La nouveauté c'est également la souffrance liée à l'isolement social, la solitude de l'âme, des facteurs aussi fort qu'une sous-alimentation. Consommer, c'est envoyer des signaux sociaux d'appartenance à la société civile. Plus de capacité à consommer c'est le décrochage social aussi. Toutefois, le paradoxe, c'est la frontière entre l'ultra pauvre et l'ultra riche. Le dépouillement et la simplicité, sont érigés comme le summum du luxe dans certains milieux, alors que chez les pauvres, rien c'est le désespoir ! Le people rêve d'être incognito, alors que le pauvre souffre d'être invisible.. Le problème c'est que la pauvreté est un sujet honteux, pas politiquement correct et qui met mal à l'aise les gens, par peur que cela leur arrive. Si on essaye de s'affranchir des idées reçues dignes de Balzac, il est urgent de s'intéresser à l'épidémie de pauvreté, en distinguant dans ce magma sémantique, misère, souffrance sociale, absence de satisfaction des fonctions vitales, précarité, vulnérabilité, et tout simplement le manque cruel d'argent. La pauvreté est multiforme et c'est peut être à l'avenir une phase (état transitoire) que chacun de nous peut traverser avec des niveaux d'intensité variable. Et puis face à certains riches pathétiques, on peut se poser la question si le dépouillement extrême, c'est peut être la vrai voie pour tous et qu'il y a des enseignements positifs à en tirer. Peut être un cantonnier simple d'esprit est plus proche du bonheur qu'un nabab avec ses coquilles Saint Jacques qui se battent en duel dans un restaurant surfait ? Voilà, le débat reste ouvert !!!

https://www.facebook.com/groups/15734614990/

 

René Duringer

smartfutur@gmail.com

La pauvreté multi-forme = les années galère (ou vice et versa)

pauvrete.jpgLa précarité et la vulnérabilité, sont des phénomènes qui peuvent dorénavant toucher tout le monde, au hasard des moments de la vie. Chacun (e) peut se retrouver dans un abîme de galère de façon soudaine, alors que personne ne nous prépare à ce type de situation. Le choc est d’autant plus grand pour ceux qui n’étaient pas atteint dans les précédentes décennies. Ainsi, des étudiants peuvent se retrouver dans des cas de pauvreté extrême et des difficultés à financer leurs études. Des entrepreneurs peuvent passer en moins d’un mois d’une vie confortable à la vie dans la rue, suite à une spirale rapide de réactions en chaine. Des familles monoparentales, se retrouvent en dessous de la ligne flottaison et fragilisés à la moindre variation de leurs revenus. De manière générale, les vagues de licenciements préventifs/massifs/brusques projettent une foule de gens ordinaires sur le bas-côté de la route, sans y être préparés. Si dans le passé, la pauvreté pouvait être un concept normalisé par des économistes, aujourd’hui la paupérisation peut atteindre tout le monde, selon des niveaux d’agressivité plus ou moins forts et pour une période plus ou moins longue. Nous entamons un cycle d’années galère où tout le monde peut être concerné dans la vie réelle. Si nous avons été habitués à avoir accès aux soins médicaux, à un logement, à une alimentation suffisante, etc il faut maintenant avoir conscience que notre immunité n’est pas absolue dans le futur… Or il est usuel de constater que les médias ou le système économique, passe sous silence ces nouvelles formes de pauvreté qui se retrouvent dans un angle mort. Parler des galères, c’est le risque d’évoquer un phénomène qui pourrait nous atteindre nous-même, d’où cette amnésie. C’est un sujet qui fâche, comme les maladies graves, la mort, la vieillesse, etc bref tout ce qui dérange. Dans ce contexte, il est vital de pouvoir éclairer ces années galère et  identifier les solutions possibles (dans le monde réel), loin de tout débat politique ou polémique. Il existe des solutions individuelles pour développer son autonomie et sa résilience. Face aux impossibilités de l'État (ou le Léviathan), il faut au minimum faire la lumière sur la diversité de ces situations de vie difficile et partager les infos pour y faire face !

René Duringer

smartfutur@gmail.com