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10/02/2013

La chaire Entreprise et pauvreté d'HEC...et les limites d'une approche via un think tank

1249279.jpgBusiness et pauvreté: un défi pour les entreprises

Par , publié le 08/02/2013 à 10:46

Le taux de pauvreté atteint des sommets en France. Les entreprises s'emparent du sujet et mettent en place des stratégies innovantes pour aider les plus défavorisés. Aucune ne s'est encore révélée la solution miracle...

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/business-et...

René Duringer

smartfutur@gmail.com

L'observatoire de la pauvreté sur Facebook

1876974_sdf.jpgEn France, la pauvreté a longtemps un monopole de la sphère publique ou des autorités religieuses. Etre pauvre, c'est un «statut social» quasi irréversible, un label indélébile qui vous rend soudainement invisible. 0R, depuis la désagrégation des institutions, une course au chacun pour soi et la précarité (+ fracture sociale), la pauvreté s'est transformée pour contaminer tous les strates de la société, tous les âges. La nouveauté c'est également la souffrance liée à l'isolement social, la solitude de l'âme, des facteurs aussi fort qu'une sous-alimentation. Consommer, c'est envoyer des signaux sociaux d'appartenance à la société civile. Plus de capacité à consommer c'est le décrochage social aussi. Toutefois, le paradoxe, c'est la frontière entre l'ultra pauvre et l'ultra riche. Le dépouillement et la simplicité, sont érigés comme le summum du luxe dans certains milieux, alors que chez les pauvres, rien c'est le désespoir ! Le people rêve d'être incognito, alors que le pauvre souffre d'être invisible.. Le problème c'est que la pauvreté est un sujet honteux, pas politiquement correct et qui met mal à l'aise les gens, par peur que cela leur arrive. Si on essaye de s'affranchir des idées reçues dignes de Balzac, il est urgent de s'intéresser à l'épidémie de pauvreté, en distinguant dans ce magma sémantique, misère, souffrance sociale, absence de satisfaction des fonctions vitales, précarité, vulnérabilité, et tout simplement le manque cruel d'argent. La pauvreté est multiforme et c'est peut être à l'avenir une phase (état transitoire) que chacun de nous peut traverser avec des niveaux d'intensité variable. Et puis face à certains riches pathétiques, on peut se poser la question si le dépouillement extrême, c'est peut être la vrai voie pour tous et qu'il y a des enseignements positifs à en tirer. Peut être un cantonnier simple d'esprit est plus proche du bonheur qu'un nabab avec ses coquilles Saint Jacques qui se battent en duel dans un restaurant surfait ? Voilà, le débat reste ouvert !!!

https://www.facebook.com/groups/15734614990/

 

René Duringer

smartfutur@gmail.com

La pauvreté multi-forme = les années galère (ou vice et versa)

pauvrete.jpgLa précarité et la vulnérabilité, sont des phénomènes qui peuvent dorénavant toucher tout le monde, au hasard des moments de la vie. Chacun (e) peut se retrouver dans un abîme de galère de façon soudaine, alors que personne ne nous prépare à ce type de situation. Le choc est d’autant plus grand pour ceux qui n’étaient pas atteint dans les précédentes décennies. Ainsi, des étudiants peuvent se retrouver dans des cas de pauvreté extrême et des difficultés à financer leurs études. Des entrepreneurs peuvent passer en moins d’un mois d’une vie confortable à la vie dans la rue, suite à une spirale rapide de réactions en chaine. Des familles monoparentales, se retrouvent en dessous de la ligne flottaison et fragilisés à la moindre variation de leurs revenus. De manière générale, les vagues de licenciements préventifs/massifs/brusques projettent une foule de gens ordinaires sur le bas-côté de la route, sans y être préparés. Si dans le passé, la pauvreté pouvait être un concept normalisé par des économistes, aujourd’hui la paupérisation peut atteindre tout le monde, selon des niveaux d’agressivité plus ou moins forts et pour une période plus ou moins longue. Nous entamons un cycle d’années galère où tout le monde peut être concerné dans la vie réelle. Si nous avons été habitués à avoir accès aux soins médicaux, à un logement, à une alimentation suffisante, etc il faut maintenant avoir conscience que notre immunité n’est pas absolue dans le futur… Or il est usuel de constater que les médias ou le système économique, passe sous silence ces nouvelles formes de pauvreté qui se retrouvent dans un angle mort. Parler des galères, c’est le risque d’évoquer un phénomène qui pourrait nous atteindre nous-même, d’où cette amnésie. C’est un sujet qui fâche, comme les maladies graves, la mort, la vieillesse, etc bref tout ce qui dérange. Dans ce contexte, il est vital de pouvoir éclairer ces années galère et  identifier les solutions possibles (dans le monde réel), loin de tout débat politique ou polémique. Il existe des solutions individuelles pour développer son autonomie et sa résilience. Face aux impossibilités de l'État (ou le Léviathan), il faut au minimum faire la lumière sur la diversité de ces situations de vie difficile et partager les infos pour y faire face !

René Duringer

smartfutur@gmail.com